Atelier

Chaque pièce en argile est coulée une à une, puis estampillée à la main du sceau de notre marque.

Matière

En 2018 Monochromic fonde son studio de création, véritable laboratoire créatif de sculpture, de mise au point de prototypes, et de création de moule. Un atelier qui concentre un savoir-faire pluriel et rare, permettant de maitriser toute la chaine de la création à la fabrication avec des bureaux juxtaposés qui gèrent la distribution, la marque devient ainsi éditeur de ses propres lignes.

Monochromic prend le temps et la mesure d’une évolution cadencée par sa capacité de production artisanale, loin des standards de l’industrie. Monochromic, c’est aussi l’histoire d’un rapport à la matière essentiel.

“Chaque création est issue d’une sculpture fait-main dans l’argile, dont est tirée un moule qui sert ensuite à la reproduction en série”

explique la designeuse.

Avec des matières premières extraites du sol, argiles blanches naturelles, grès chamottés ou porcelaine, les gestes sont précis, instinctifs parfois même primitifs et laissent souvent la place à une production de pièces plus intimes, uniques, signées, ou numérotées. Ce rapport à la terre implique une authenticité du geste tout en imposant une grande humilité face à l’aspect incontrôlable et aléatoire du résultat. Une mise à l’épreuve quotidienne liée à l’environnement qui inscrit la marque dans une pratique créative, productive et sociale durable.

Distribuée en France mais également à international, de Dubaï à San Diego, en passant par Barcelone, Amsterdam ou l’Ecosse, la griffe s’installe aujourd’hui comme une promesse contemporaine, audacieuse et indépendante, dont le rayonnement s’étend déjà bien au-delà des frontières méditerranéennes.

Origines

Karine Lanny conserve entre autres de son enfance, de longues heures passées dans le studio photo paternel :

"Je suis née dans l'image. De ces longues sessions, je garde en mémoire un très fort rapport aux lignes, ainsi qu'à la mise en scène des objets. C'est aux côtés de mon père que j'ai forgé mon regard...Et que mon imaginaire s'est mis en ballade. C'est là-bas, au coeur de ce studio, que j'ai appris à sculpter la lumière."

confie la designeuse

Des années passées en autodidacte plus tard, la jeune femme, devenue designeuse, fonde la marque Monochromic. Nous sommes alors en 2013 et Marseille, sa ville, est nommée Capitale Européenne de la Culture.

Le concept de la griffe phocéenne ? Aussi simple que radical : “réinterpréter des objets ainsi que des formes iconiques, par le prisme de ma sensibilité et de mes influences”.

Concept

Passionnée par l’œuvre du Corbusier, inspirée par l’école du Bauhaus et le design danois, Karine est une créatrice contemporaine, adepte des lignes modernes.

Elle s’exprime à travers une géométrie racée, ainsi que des silhouettes aux tracés formels. Premier objet de son dévolu artistique : l’illustre cigale provençale, dont elle va réinterpréter la forme au repos, pour créer Muette. “La série des cigales contient véritablement l’ADN, l’esprit de la marque”.

"Il existe un attachement affectif très fort avec la figure de la cigale. Cet objet, hautement symbolique, renvoie le public à milles souvenirs, des vacances en famille, à l'escapade sudiste."

La designeuse attribue un ton direct, ainsi qu’une forme franche, iconique, à l’insecte, dont l’interprétation céramique va rapidement devenir un classique absolu de la marque.

Cigales Muettes, Butineuses affairées, allégories des mers rebaptisées Majorque, Minorque ou Calypso, figure de l’éternel féminin avec Divine, hirondelles Volages ou crèche minimaliste rebaptisée Tribu…

Karine Lanny revisite les objets symboliques de notre enfance ou de nos croyances. Et leur confère un second souffle, sous des lignes brutes et instinctives :

"J'aime les doubles-sens, les paradoxes, les jeux de mots. Mes pièces sont toujours teintées d'une pointe d'humour. Les notions de détournement et d'usages décalés animent nos gestes au sein de l'atelier. Autant de petites curiosités qui confèrent à nos pièces un côté unique et singulier."

Les couleurs

Notre rapport aux couleurs est éminemment subjectif, il est empreint d'une palette d'effets profondément liés aux émotions.